L’autre jour, je recevais une amie chez moi. Elle était dans un état de panique vraiment avancé. Elle tremblait sur mon canapé tout en m’expliquant qu’elle s’apprêtait à demander une augmentation à son patron. Vu le travail acharné qu’elle avait mené ces derniers temps, c’était amplement mérité, et je ne voyais pas pourquoi elle redoutait tant ce rendez-vous !
Alors je me suis dit que ça ferait un bon sujet d’article à partager avec mes très chers lecteurs ! Je vais vous dire, moi, pourquoi vous n’avez rien à craindre et surtout, comment vous y prendre pour que tout se passe dans les meilleures dispositions possibles.
Acte I : Commençons par analyser le terrain
Le maître-mot quand on veut demander une augmentation : ne pas y aller à l’aveuglette. Ça pourrait se retourner contre vous, et c’est bien logique : si vous espérez une augmentation alors que vos résultats sont piètres, vous vous nourrissez d’illusions, mes pauvres ! Mais nous partirons du principe que vous méritez très largement cette petite augmentation de salaire, voire cette promotion (après tout, pourquoi pas ?).
La politique salariale, un bon indicateur
La première chose à faire est de prendre connaissance de la politique salariale de votre entreprise. Celle-ci peut d’emblée vous donner quelques éléments de réponse quant au chiffre que vous ambitionnez : montant maximum, rémunération de vos collègues et autres informations vous permettront de vous situer dans cette structure et d’évaluer votre légitimité à demander une augmentation.
Dresser une liste pour s’autoévaluer
En effet, l’autoévaluation aura sur vous de nombreux effets positifs ! Tout d’abord, elle vous permettra de vous mettre vous-mêmes à la place de votre patron. Vous entreverrez mieux la manière dont il ou elle vous perçoit et, par conséquent, vous saurez quelles ficelles tirer pour orienter sa décision au moment de lui demander une augmentation. Vous trouverez également des exemples de lettres de demande en suivant ce lien.
Ensuite, elle vous permettra de vous donner confiance en vous. On ne se rend pas toujours compte des bénéfices que représente notre présence au sein d’une équipe, qu’il s’agisse de qualités relationnelles, de réactivité, de résultats probants ou autres. Faire le point sur ce que l’on pèse en termes de valeurs professionnelles nous amène donc à gagner en assurance. Or c’est là un état d’esprit essentiel lorsque l’on se retrouve face à la seule personne susceptible de nous donner ce que nous voulons !
Acte II : se préparer à demander une augmentation
Ça se répète !
Tout comme l’acteur établit une connexion entre lui et le public par le biais de sa gestuelle et de sa voix, la personne que vous êtes doit se préparer afin de faire bonne figure le jour de l’entretien. N’hésitez pas à répéter devant votre miroir, ou devant votre partenaire de vie. Celle-ci ou celui-ci vous taquinera peut-être mais c’est une méthode qui fera ses preuves ! Elle vous permettra de prendre la parole face au patron avec dix fois plus d’assurance que si vous formuliez votre demande pour la toute première fois, la voix balbutiante et le visage plein de tics nerveux.
Soigner votre patron
Quand on veut faire signer un contrat à un client, on le met dans de bonnes conditions. On l’invite au restaurant, on lui offre des choses. Le principe ici est un peu le même. Il ne s’agit pas de suggérer un rencard à votre chef ou de l’enivrer, comme le suggère la vidéo ci-dessous ! Mais vous pourriez par exemple planifier le rendez-vous à un moment où vous savez qu’il ou elle n’est pas très occupé(e). Ce genre d’attentions peut vraiment transformer l’essai.
Savoir ce que l’on veut
Car oui, il est bien beau de demander une augmentation, mais une augmentation de combien au juste ? La question peut paraître idiote, pourtant certaines personnes sont tellement préoccupées par le seul fait de faire leur demande, qu’elles en oublient les modalités !
Il serait dommage de passer à côté d’une prime en or massif parce que vous n’y aviez tout simplement pas pensé !